L’effet Guggenheim: transformation de une ville grâce à un musée

Photo du Musée Guggenheim. Source: Wikipedia

Le musée Guggenheim  à Bilbao est un géant en titane au bord de la fleuve. Bâtiments avant-gardistes au long de le quai comme le Palace Euskalduna le entourent. L’air moderne et sophistiqué  de la zone défine Bilbao. Il peut être difícil d’imaginer que 30 ans avant  il n’y avait que décombres d’usines, résultat d’un procès de désindustrialisation brutale.

Le musée Guggenheim, inauguré à 1997, a été l'épicentre de un changement qui ne se limite pas au domaine esthétique.   Le bâtiment dessiné par Frank Gehry a  été la clé qui a ouvert la parte de la métamorphose de la ville, part d’un projet ambitieux- Ria 2000- visé a faire de Bilbao un centre moderne de services.  Les autorités de la ville se sont investis à faire de la zone du musée un exemple de modernité, jusqu’à point de que Bilbao a été candidat à capitale mondiale du dessin pour 2014. En conséquence, la ville basque a devenu bien celebre et économiquement dynamique grâce au musée.

Les alentours du Musée Guggenheim. Source: Malocema

 Un étude de Beatriz Plaza, chercheuse de la Université du Pays Basque,  confirme ce succès. Entre 1997-2010, le nombre de touristes étrangers  qui visitent Bilbao a quadruplé- 800,000 personnes en moyenne chaque année. En plus, le chômage a chuté en ce période et le pourcentage de travailleurs au secteur service à la zone métropolitaine a doublé en moins de dix ans. Le croissance a été particulièrement notable aux finances et industrie immobilière.

L'effet Guggenheim-le  changement miraculeux de Bilbao- s’est modéré dans le dernier lustre à cause de la crise, mais il démontre l’impact économique que un bâtiment culturel de référence peut atteint,à l’instar de l’Opera House de Sydney. La culture est synonyme de prestige et l’architecture moderne de sophistication. La combinaison de ces deux crée un environnement  attirant duquel investisseurs veulent se profiter.

L’effet Guggenheim a inspiré projets mais le résultat n’est pas souvent heureux. L’Espagne a  donné beaucoup d’exemples de cette dérive. La Cité des Arts et des sciences à Valencia où la  Cité de la Culture à Saint-Jacques-Compostelle ont demandé investissements lourds et déboucher sur échecs retentissants.  Ils sont sous-utilisés et dans certain cas ont des problèmes de construction qui exigent plus d’argent aux pouvoirs publiques, déjà très endettés.  

Un centre d’art peut améliorer une ville, mais il faut toujours de la planification et sens commun afin d’estimer les possibilités réelles de un projet culturel.